Vous souhaitez faire une école de commerce mais le coût de la scolarité vous freine ? Pas de panique, entre l’alternance et les prêts bancaires, il existe de nombreuses solutions pour financer son école de commerce.
L’alternance
Études gratuites, salaire garanti : l’alternance a tout de la formule parfaite. À l’heure de préparer votre budget, comptez tout de même les multiples dépenses incompressibles : loyer, surtout dans les grandes villes, matériel (téléphone, ordinateur), transport, livres, sorties… Arriver sur le marché du travail avec une première expérience professionnelle, voilà de quoi séduire les entreprises, souvent réticentes à recruter des débutants. Autres avantages non négligeables : des frais d’inscription gratuits et même un salaire pendant toute la durée des études…
L’alternance est aussi un levier de financement sur lequel les écoles misent dans leur politique d’ouverture sociale. Lorsqu’un jeune poursuit une partie de son cursus en apprentissage ou en contrat de professionnalisation ses frais de scolarité sont donc pris en charge par l’entreprise.
Aujourd’hui, une grande partie des écoles privées intègrent l’alternance dans leurs cursus. « L’alternance est une excellente solution, vante Jaylan Nikolovski, directeur Général Adjoint du Groupe Exellia. 95% de nos étudiants en BTS sont en contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation. Leurs frais de scolarité sont entièrement pris en charge par l’entreprise, et ils touchent un salaire. C’est le meilleur moyen pour eux de financer quelques années de scolarité », ajoute-t-il.
RÉDUIRE SES FRAIS DE SCOLARITÉ
Envisager un cursus en alternance présente un réel avantage financier. L’entreprise d’accueil prend en charge les frais de scolarité et l’étudiant reçoit un salaire (de 615 € à 1170 € selon l’âge et la durée du contrat). Une aubaine quand on sait que les écoles de commerce sont parmi les formations les plus chères de l’enseignement supérieur (jusqu’à 15 000 € par an).
De plus, l’apprentissage facilite un peu plus l’insertion professionnelle des diplômés, et leur permet de percevoir un salaire légèrement supérieur à l’embauche.
Les prêts bancaires pour l’initial
La solution la plus simple est certainement le prêt bancaire. Plus le montant de la formation est élevé, plus les jeunes empruntent, c’est un fait. Selon l’OVE, les étudiants en école de commerce représentent 17 % des emprunteurs alors qu’ils ne représentent que 5 % des étudiants. Ils ont par ailleurs des besoins de financement plus importants et souscrivent en moyenne des prêts d’une valeur de plus de 19 000 € contre 9 800 € en moyenne pour la totalité des étudiants. Cette démarche individuelle peut être appuyée par l’école de commerce.
Les bourses au mérite sur critères d’excellence
La plupart des écoles de commerce propose aussi des bourses au mérite qui sont établies sur des critères d’excellence en fonction de la mention au bac ou de ses résultats. « Souvent les écoles prennent en compte les critères sociaux et la réussite de l’étudiant pour proposer cette bourse »,